28 août 2010

PETIT BLA-BLA

*Ca fait aujourd'hui 312 jours qu'on est sur le continent.
*On va féter mes 31 ans (Cécile) dans les bodegas de Cafayate.
*On est vraiment juste point de vue budget pour la fin du voyage
*On recherche toujours un appartement pour la rentée mais on a des pistes prometteuses.
*On a détesté lire "Bonjour tritesse" de Françoise Sagan mais c'est pas grave parcequ'on transporte une véritable bibliothèque.
*On a vu le Gainsbourg de Joann Sfar et on a ADORE!
*Fred nous rejoint de nouveau le 10 septembre à Iguaçu. On va lui faire sa fête!

RUTA 40_ QUEBRADA DE LAS FLECHAS Ou comment faire quand il n'y a pas de bus entre 2 villes?

La fameuse ruta 40 (celle là même qui descend jusqu'au sud de la Patagonie) comporte un tronçon entre Molinos et Angastaco ou les transports publics ne passent tout simplement pas.
La plupart des gens loue une voiture pour faire cette partie du nord ouest Argentin...c'est là qu'on se dit une fois de plus qu'il faudrait qu'on passe notre permis!
Alors qu'est ce qu'on fait?
Et bien, soit on reste coincé à Molinos, soit on fait du stop (mais surtout pas l'après midi parcequ'il n'y a personne dans les rues!), soit on prend le camion de 17h fait la sortie d'école si on a la chance de tomber un vendredi, soit on donne un petit billet symbolique à une bonne âme motorisée, ce qu'on a fait...
En tout cas la route qui traverse la Quebrada de las flechas est magnifique avec des citadelles de roches rouges se dressant sur le ciel d'un bleu écrasant, quelques vignes déjà et un relief complètement fou!
Nous arrivons donc entiers à Angastaco, petit village de 801 habitants ou nous passons une nuit avant de filer vers Cafayate.



CACHI

du 25 au 27 août 2010

Très mignon avec sa petite place ensoleillée et sa belle église coloniale.
Cela vaut la peine de passer par là et de se balader dans le coin.
On recommande l'hospedaje "la mamama", chez Mabel et son chien Bruno, c'est vraiment pas cher et on bénéficie d'une cuisine et du sourire de Mabel.


SALTA

du 22 au 24 août 2010

Nous décidons de faire l'impasse sur Jujuy qui n'a parait il pas grand intérêt pour rejoindre directement "Salta la linda".
C'est une ville blanche, très agréable, assez commerçante mais complètement endormie de 12h à 17h.
Ici les prix grimpent et le budget flambe un peu à coup de 75 Pesos par nuit, mais bon, on a une chambre sympa dans un hotel calme avec une belle Parilla.
Premier soir, on s'avine gentillement avec les B´libs, des Savoyards partis en vadrouille pour 1 an autour du monde avec leur 4 filles.
On rigole bien avec Alejandro, le gardien de nuit édenté et on se fait une Xème parilla en compagnie d' Abdel et Aurélie qu'on recroise par hasard au supermarché.
Le musée d'art contemporain n'est pas très intéressant mais ça nous occupe, en revanche n'hésitez pas à débourser les 30 Pesos pour visiter le MAAM qui retrace l'histoire des enfants offerts à la montagne et expose une momie de plus de 500 ans parfaitement conservée.
Un peu d'histoire Inca: Les enfants les plus purs et les plus beaux de la région était choisis pour rejoindre à pied la capitale impériale, Cuzco.
Après moultes cérémonies, ils revenaient en ligne droite par les Andes (toujours à pied biensur) et accueillis de nouveau dans leur village avec tous les honneurs on les saoulaient à la Chicha jusqu'à ce qu'ils s'endorment; Là ils étaient amenés en haut de la montagne et enterrés vivants dans la glace, ce qui explique l'état incroyable de conservation des corps et des vêtements.
3 momies d'enfants on étés retrouvées, elles sont exposées par altenance de 6 mois; Nous avons vu la nina, 6 ans, Incroyable!

PURMAMARCA

du 21 au 22 août 2010

On est assez content de changer de village, Purmamarca est nettement plus joli!
Généralement les touristes dorment à Tilcara et font la visite de Purmamarca dans la journée; On conseillerai plutôt le contraire.
La place principale est envahi de stand d'artisanat mais ça décore plutôt que ça ne gêne.On peut trouver des terrasses au soleil et des comedores pas chers du tout.
Le Village étant un peu plus "bourgeois", les hôtels sont en revanche assez chers mais on la chance de tomber sur Don Marco qui ouvre son lieu et nous propose une chambre à 50 Pesos.
L'intérêt de ce village réside dans le fait qu'il est posé au pied du Cerro 7 colores, une montagne qui a effectivement une roche marbrée de 7 couleurs, si ce n'est plus.
Enfin on lâche un "WWhhouaaw"...

TILCARA

du 19 au 20 août 2010

Ce village est censé être le plus charmant de la Quebrada (selon certains guides de voyage) et autant dire qu'on est pas d'accord du tout!!
Les rues sont poussiéreuses, la place principale n'est pas spécialement sympathique et le village est mal foutu...
Après avoir fait la tournée des hôtels en quête d'un prix décent on se pose dans un camping de lockseux un peu à l'écart, c'est un peu cra-cra, on évitera de prendre des douches mais par contre on use et abuse de la parilla!
Pic-nic dans le sac on se fait une belle journée de marche jusqu'à Garganta del diablo et sa petite cascade, le soleil tape fort, les cactus malades ponctuent notre chemin.
Nous bouclons la balade par les ruines de Pucara, pas mal....mais bon après le Machu Picchu tout parait un peu fade, forcément...



HUMAHUACA

du 16 au 18 août 2010

Petit village charmant, assez touristique (pas mal de groupes de retraités Argentins venus manger du lama).
Nous trouvons une chambrette avec petite cour au soleil et bois de cactus séché pour 50 Pesos la nuit.
Ca change pas mal de la Bolivie, les douches sont chaudes, les gens accueillants et on peut boire l'eau du robinet!
On traîne dans les ruelles pavées en se disant que oui, décidément l'Argentine c'est le top!
Les paysages de la Quebrada de Humahuaca sont certes jolis mais nous sommes peut être un peu déçus que ce ne soit pas aussi grandiose qu' à Tupiza.

VILLAZON / LA QUIACA

On ne le répétera jamais assez, les villes frontières sont décidément très glauques...
Coté Bolivien, nombres de boutiques d'artisanat ou de produits tels que cigarettes, alcool et autres babioles a des prix défiant toute concurrence.
Nous passons la frontière à pied avec la joie grandissante de retrouver notre terre promise: l'Argentine!
Première destination Humahuaca et village voisins de la quebrada.

20 août 2010

Merci Fred!

18 août 2010

SUD LIPEZ / SALAR D'UYUNI

du 11 au 14 août 2010

Nous partons à deux 4x4. Le premier constitué de la cuisinière Martha, leur chauffeur Orlando, de 3 touristes dont Aurélie (encore une!) et Damien, et le notre, avec les 4 rencontrés à Sucre et Ronald le chef!
L'ensemble de ce treck en 4x4 de 1200 km est extraordinaire, sous le signe de la déconne, on se marre, on mitraille de photos ces paysages martiens et on se fie aveuglément à notre guide suprême Ronald qui ponctue le voyage de ses "vamos a ver" et "es possible", parce qu'évidemment en Bolivie tout est possible mais il faut savoir être patient! Martha la cuisinière nous gavent de chocolat et de bons petits plats.


La grève semble loin, on a l'impression d'être sur une autre planète et c'est sans aucun doute, les plus beaux paysages que nous ayons jamais vu!
Le décor change tous les quarts d'heures, nous passons de montagnes rouges à des plaines touffues balayées par un vent puissant, de lagunes vertes, violettes ou jaunes aux odeurs de souffre à des geysers bouillonnants, on se baigne en pleine nature dans des eaux thermales à 35°....

On croise des lamas, des flamants roses, des vigognes à la fourrure rare et précieuse (1500 $ le kilo, à savoir qu'une vigogne n'a sur le dos que 250 grammes de fourrure!)
On remercie aussi Jonathan qui nous à permis de vérifier que les lamas crachent bien à la gueule des gens qui les embêtent.





Sud Lipez from Tim & Cecishu on Vimeo.


La veille du 4ème jour nous dormons dans un hotel de sel et filons voir le lever de soleil dans le fameux Salar d'Uyuni , apothéose de cette virée surréaliste.
Comme tout le monde on flirte avec les cactus millénaires et on fait notre lot de photos usant de la profondeur de champ.
Nous ne pouvons malheureusement pas passer par la ville d'Uyuni, celle-ci étant elle aussi bloquée (AAArrrrggh!) et rentrons par une nouvelle route alternative à Tupiza.
En somme, un mot: MAGIQUE!!!







Veni Vedi Uyuni from Tim & Cecishu on Vimeo.


Merci à nos compagnons de voyage pour l'ambiance et à l'agence pour l'organisation.

TUPIZA

du 10 au 11 août et du 14 au 16 août 2010

17 heures de bus, c'est long... très long! Surtout en Bolivie et sur des routes alternatives. On se retrouve même à descendre du bus en pleine nuit car la route est trop dangereuse. On marche ainsi trois quart d'heures en mode clandestin sur des chemins improbables.
A peine arrivés à Tupiza, nous sommes 6 à débouler dans l'agence Grano del Oro et négocions chèrement un tour de 4 jours dans le Sud Lipez et le Salar d'Uyuni, on s'en sort pour 900 Bolivianos par personne + 150 bols pour l'entrée du parc.
Les tours au départ de Tupiza sont un peu plus chers que ceux au départ d'Ùyuni mais on recommande vivement de le faire dans ce sens là, en effet, il est plus long d'un jour, il y a beaucoup moins de touristes sur les pistes et on finit par le Salar, le clou du spectacle.

SUCRE / TARABUCO

du 2 au 9 août 2010

Ancienne capitale du pays, ville bourgeoise d'un blanc immaculé, c'est dans cette région qu'est le fief de l'opposition au gouvernement d'Evo Morales. Effectivement la population semble moins indigène et plus aisée.
On en profite pour faire quelques musées découvrant ainsi l'art du tissage Jal'qa avec ses motifs d'animaux impossibles ou encore le MUSEF avec une superbe galerie de masques boliviens;
Chose incroyable, certains masques paraissent Africains ou Asiatiques, à croire que Christophe Colomb n'était pas le premier à mettre un pied sur le Nouveau Monde!
Nous prenons nos petites habitudes au marché, réputé pour être le plus propre de Bolivie ou on se régale de "picante de pollo", "kellu" et autre "chorizo" (la spécialité), on goûte toutes les combinaisons de jus de fruits, le tout pour moins de 2€ par personne.


Toutefois on ne compte pas s'y éterniser, le plan initial étant de filer vers Potosi puis au Salar d'Uyuni....
C'est là que ça se gâte!
Les Potosinos en colère ont bloqué toutes les routes paralysant intégralement le centre de la Bolivie.
Débute ainsi une grève qui s'éternisera plus de 20 jours nous obligeant à modifier nos plans.
Pour passer le temps on file à Tarabuco pour le week end pour profiter de son célèbre marché qui n' a finalement rien d'exceptionnel comparé à celui de Cochabamba ou de Pisac.

Nous rencontrons d'autres Français dans la même galère que nous, Abdel & Aurélie, un couple de baroudeur Lyonnais puis Jonathan & Aurélie, un non-couple bien assorti. Nous décidons alors de faire une croix sur Potosi et de prendre ensemble la route de Tupiza, bien au sud du pays.

1 août 2010

VILLA TUNARI

du 28 juillet au 31 juillet 2010

Ici, c'est le Chaparé, début de la forêt amazonienne et berceau de la coca.
La motivation première était de venir pour faire du volontariat a l'association Inti Wara Yassi...Notre éthique et notre envie de ne pas travailler nous retiennent presque autant que les tarifs demandés...Effectivement, il y a la bas foule de gringos en mal de nature qui déboursent environ 130 Dollars par semaine pour travailler de 7h a 18h, tous les jours...ils ont quand même la chance d'etre logés dans des hotels pourris mais doivent payer pour leurs bouffe.
Certes, ça donne envie de bosser avec les singes ou les pumas mais ce type d'association c'est quand même de l'esclavagisme...volontaire, bien sûr!
Le parc est fermé lorsque nous arrivons mais on arrive quand même à y aller avant de repartir; On passe donc notre dernière matinée a jouer avec les singes qui nous épatent encore et toujours par leur ressemblance avec l'homme.
Tim se fait mordre par un vieux singe aigri et pisser dessus par un petit espiègle.
Bref, on craque complétement et je rêve d'avoir un (autre) singe a la maison!!!



A part ça, Villa Tunari est une ville très moche traversée par une route à 2 voies, bruyante et poussiéreuse.
Comme dans toute zone tropicale c'est la guerre aux moustiques, on avait oublié à quel point c'est éprouvant!
On peut quand même y manger du bon poisson (le surubi) et il suffit de marcher un peu pour tomber sur de très beaux endroits ou l'on peut se baigner.


La minute simiesque from Tim & Cecishu on Vimeo.

TOROTORO

du 22 au 26 juillet 2010

Non, ce n'est pas le titre du film de Miyasaki (encore lui!), c'est le nom d'un parc national splendide au sud de Cochabamba. Pour s'y rendre, nous prenons un bus ou plutôt nous attendons un bus. Pendant 5h30, nous grillons littéralement au soleil avec une crétine qui nous sermonne que le bus est sur le point d'arriver. On est furieux mais n'avons d'autres choix que de nous tourner les pouces.
On se marre bien avec nos nouveaux amis, Cristina et Riccardo un couple de déjantés italiens et Noémie et Pab des pros du sentier et du caillou.
Bref, on prend notre mal en patience.
Faut dire qu'à Torotoro, c'est la fête de Tata Santiago et toute la région se rend à cette manifestation très courue. Après 200 kilomètres parcouru en 6 heures (les routes boliviennes sont les meilleures au monde, on vous jure!), on arrive dans un charmant patelin. On est pas déçu par la beauté et la variété du paysage.
Le premier jour, nous filons en excursion afin de voir des traces de dinosaures parfaitement conservées et un canyon profond de 250 mètres dans lequel nous nous baignons.





Le 2e jour, excursion dans la grotte la plus profonde d'Amérique du Sud!
Après avoir rampé dans des espaces haut de 50 centimètres ou autres boyaux bien flippants, on arrive dans des sanctuaires naturels où stalagmites coitoient leur potes les stalactites et autres chauve-souris. Il y a même des stalactites noires unique au monde! On apprend également qu'il faut 25 ans à un stalactites pour grandir d'un centimètres... et 65 ans pour un stalagmites!


Le village de Torotoro est donc en fête! Sur la place, une grande scène où défile des groupes, dans les rues des petits stands vendent des brochettes et pendant 3 jours nous entendons cette même mélodie lancinante interprétée à la flûte par des paysans en transe vêtus de vestes brodées aux couleurs fluos.
Nous, on siphonne la bière locale, et on se fait offrir la chicha par des boliviens aussi insistants qu'euphoriques. On a le droit également à un baptême par un faux prête bourré qui bénit nos cacahuètes et nous enduit de cambouis.
Mémorable!

Torotoro from Tim & Cecishu on Vimeo.


C'est le top 3 des meilleurs lieux visités depuis le début du voyage (dixit Timotoro)