25 février 2010

Rio

Du 17 au 25 Février 2010
Cidade maravilhosa?

C'est vrai qu'elle est belle mais aussi violente, pas facile, c'est un mélange de misère et de luxe.
Si Sampa était New york, Rio serait Los Angeles...Les quartiers chics de Copacabana, Ipanema et Leblon trônent sur la cote Atlantique, on y croise des spécimens de cariocas omnibulés par leur apparence: plastique, gonflette, bronzage, chirurgie, footing, viagra...tout ça entassés sur une plage dont la beauté est quelque peu polluée par toute cette foule.


Plus loin, dans un centre qui du coup parait excentré, on trouve les quartiers populaires, plus vivant, plus dangereux aussi...
La ville est nichée entre mer et jungle ou on peut apercevoir des petits singes micos, elle structurée comme un puzzle pas fini, ça monte, ça tourne, ça descend, pratiquement ou que l'on soit on voit au loin des favelas calées là ou il y avait encore un peu d'espace, c'est à dire sur les hauteurs.
La nuit on voit ces sentinelles scintiller comme des paillettes.
En arrivant, on soigne notre budget en allant chez Bruno, notre couchsurfeur, trouvé à la dernière minute.Il habite dans un appartement vide à 2 blocs de Copacabana. C'est un musicien indolent et pas très curieux arborant tous les attributs du parfait roots (tatouage, chapeau en plein été, petit bracelet en coquillage, barbe très étudiée...) on bouge au bout de trois jours pour retrouver avec plaisir notre indépendance dans une chambre du quartier fort sympathique de Catete.
On traine nos tongs au Corcovado (impressionant), au pao de azucar (cher et bien mieux vu d'en bas), Santa Teresa (coloré et colonial) et au jardim botanico (ressourçant)...mais comme d'habitude, ce qu'on prefere ce sont les rues, les ambiances, les couleurs des différents jus de fruits frais!



On croise également nos amis français Gilles et Vincent, puis plus tard Bibi avec qui on égrène quelques caipirihnas sur Ipanema.

Rio de Janeiro from Tim & Cecishu on Vimeo.



Cette semaine se termine malheureusement par une note plus amère, le dernier soir à Lapa (à 15 minutes à pied de notre hôtel) on se fait agresser par deux mecs, d'à peine 16 ans, couteau de cuisine pointé sur Tim, ils nous font les poches... 60 reais de perdus, c'est moche... mais ces tocards ont quand même réussi à oublier Le billet de 100! Ca se passe tellement vite que nous n'avons pas le temps d'avoir peur, juste la rage...

Petits conseils en passant:
-ne pas hésiter à prendre un taxi quand il est tard dans un quartier qui craint;
-ne pas se promener avec beaucoup d'argent mais quand meme un peu au cas ou!
-laisser faire, ne pas paniquer, ni s'emporter (humm!)
-éviter d'avoir un sac ou des bijoux biensur...mais bon ca change rien parcequ'ils nous ont choisi alors qu'on a vraiment l'air pouilleux!

On essayera de mettre en pratique ces quelques mots afin que d'autres aventures de ce type ne nous arrive plus, promis!

CARNAVAL A PARATY

Du 14 au 17 Février 2010

Pourquoi à Paraty?Pourquoi pas à Rio?
Et bien, simplement parce que d'une c'est sur le chemin, et de deux, c'est plus petit, donc moins cher et plus authentique peut être.
On a beau être dans une petite ville coloniale, tout est complet!
Paraty, c'est joli, les pavés des rues sont irréguliers, les maisons coloniales sont blanches avec des fenêtres colorées, beaucoup d'églises, des vieux clochers...les plages sont mignonnes mais sans plus, on se baigne un peu à reculons car l'eau est polluée et à la température d'un bain chaud!

Pas de camping cette fois, le nombre de tentes au mètre carré nous fait penser, au choix, à une exploitation bovine, un HLM ou un camp de manouches puissance 10...bref, on fuit...
On se loue une petite chambre (hors de prix, carnaval oblige...) et biensur après un tour de chauffe a l'apéro, on sort festoyer avec nos collègues voyageurs.
Aaahhhhh, le carnaval!!belle fête annuelle, fierté du brésil, évènement phénoménal...les gens sont heureux, déguisés en super Mario, en pastèque, ou autre choses improbables, parés de plumes et de paillettes, alcoolisés, tout le monde chante et rit, la foule défile à petit pas de samba au son du bloco.
Autant dire qu'après les 4 jours de carnaval on est un peu fatigués....mais tellement content.

Carnaval from Tim & Cecishu on Vimeo.




SAO PAULO

Du 3 au 14 Février 2010

Arrivée à Sampa un matin après une énième nuit de bus;
Changement radical d'ambiance, nous voici dans une fourmilière tentaculaire;
Sao Paulo est une des plus grandes villes du monde, 20 millions d'habitants, la plus grande communauté japonaise, les meilleures pizzas que j'ai jamais mangé, des édifices taquinant les nuages, un métro nickel, elle est le poumon culturel du Brésil et bien que l'on puisse se sentir submergé par tant d'urbanité, on adore!
C'est la saison des pluies et chaque jour entre 17 et 18h un déluge bienvenu s'abat sur la ville, rafraîchissant de quelques degrés la température.


Nous sommes royalement accueillis par René qui vit dans un quartier chic et verdoyant avec Emiliano, son colloc mexicain....immeuble de luxe avec piscine, sauna et jardin japonais au rez-de-chaussée, un peu de confort ça ne fait pas de mal après tout!

Anne est là aussi avec Caio et petit-Luca, c'est chouette de se voir!
On s'offre une bouffée d'oxygène avec eux, un endroit magique à une heure de Sampa, après une marche de 45 mn dans la jungle on atteint une cascade avec piscines naturelles en escalier...ça ressemble au paradis...



Pauvre René! on arrive plus à partir...ces 10 jours passent à toute vitesse, avec, en vrac, flânerie à Libertade (quartier japonais) et à Bela vista (quartier Italien), enfilage de buffets grandioses au kilo, un maracatu atomico, découverte de la nuit underground Paulista au cours d'une soirée du magasine Vice dans un immeuble vide du centre, sortie dans un club avec un son à mourir d'avoir trop danser, Avatar en 3D (enfin!);
On fait aussi un aller retour à Sorocaba voir Bira, un pote de Tim, la, on assiste à un shooting photo entouré de grandes folles....bref autant de choses qu'une grande ville offre...la aussi, je crois bien qu'on pourrait y vivre un peu.



Sao Paulo à toute vitesse from Tim & Cecishu on Vimeo.



La caïpirinha selon René from Tim & Cecishu on Vimeo.

11 février 2010

JUSTE POUR DIRE....

...que tenir un blog ça prend du temps!...et qu'à la plage, le temps s'arrête un peu.
Désolés pour le décalage d'informations!

CAMPING A ILHA SANTA CATARINA

du 26 janvier au 3 février 2010

Bizarre bizarre la morphologie de cette ville à cheval entre l'ile de Santa Catarina et le continent...Autant dire que la partie continent, on a pas vu! nous nous concentrons donc sur la partie sud est de l'île.
Des kilomètres de plage, végétation luxuriante, villages de pecheurs...on tente de (re?)parler portugais tant bien que mal
Premier stop à Barra de lagoa, on alterne entre la praia Mole aux allures de MTV, celle de galhetas, nudiste et Barra de lagoa, plus familiale.

Bien chouette soirée barbecue/caipi avec nos collocs de camping (Flore et François qui voyagent avec leurs instruments, Tabatha et Ryan, Mylene, pablo, paolo et d'autres dont les noms se sont perdus dans une brume de cachaca).


Nous changeons ensuite pour un autre camping plus au sud à armacao, quelques pas nous séparent d'une plage déserte.
.......Qu'est ce qu'on fait de nos journées?...eh bien...on se leve tot parcequ'il fait vraiment tres chaud dans la tente, on se lit à tour de rôle des chapitres du seigneur des anneaux allongés dans l'herbe, on a racheté et baptisé un nouveau UNO et on se balade entre le supermarché, la tente et la plage.....trop dur!


Là, entre autre nous rencontrons Edison, (un gentil punk édenté de 38 ans surnommé Demonio), fervent pratiquant du "nadismo", ou l'art de ne vraiment rien faire du tout...et d'assumer; il passe tout ses étés ici depuis 4 ans et s'impose donc naturellement comme le chef de meute.
Au bout d'un moment on a envie d'ambiance urbaine et d'un vrai lit, on prend donc un bus direction la jungle de Sampa.

CHUY/CHUI, ou que faire quand il n'y à rien à faire.

La fameuse frontière coupe la ville en 2; On change donc de pays en changeant de trottoir.
La "glauquitude" de cette ville sas sans âme est saisissante!
Qu'est ce qu'il y a la bas?des tonnes de Duty free et des gens qui passent et ne restent pas.
Nous achetons direct notre billet pour Florianopolis et bénissons le bus qui nous emmène loin d'ici......seulement...voila............le passage à la douane tourne au cauchemar, Tim est "invité" a descendre.....

La cause: la fameuse multa impayée de notre dernier passage au Brésil il y a 4 ans.
Les faits: il faut payer à la banque, les douaniers n'ont pas le droit d'accepter d'argent (impossible de les soudoyer) et nous sommes samedi soir!
La conséquence: après 1 heure de palabres nous sommes éjectés du bus....il est près de minuit, on ne sait pas ou dormir et on est dégoûtés parce qu'il faut attendre lundi soir pour partir.
Le point positif: les douaniers nous paye un taxi pour rejoindre la ville, le chauffeur nous prend en pitié et nous invite à dormir chez lui.
La morale de l'histoire: Ne surtout pas perdre la petite feuille blanche remise à l'immigration!

MADE IN URUGUAY

du 2 au 25 janvier 2010

Une semaine à Montevideo...Nous arrivons dans une ville déserte pour cause d'après festivités...pas un chat dans les rues, à se demander si c'est bien une capitale.
La première nuit nous la passons dans un hôtel cra-cra du centre, il y a une grosse fête pour l'anniversaire de je-ne-sait-qui et nous voici entassés dans des cages à poule: chambre de 10 personnes, lits superposés à 3 étages, nous bravons vertige, claustrophobie, bruit et moustiques et filons illico le lendemain prendre une chambre tranquille ou nous passerons de douces heures.
Petit à petit nous apprivoisons et apprécions la ville, tranquille...

Ce petit tour en Uruguay est évidemment marqué par la présence d'Ana et Saïd, venus en mission spéciale famille...
Nous nous greffons donc joyeusement à leur plans et rencontrons à cette occasion quelques personnages tels que l'excentrique Susana, l'inénarrable Théo (le père d'Ana) et sa femme Selva.
Nous commençons notre exploration de la cote Uruguayenne par un petit squattage sympathique à El pinar dans la maison de Selva...hamac, tango à gogo, un chien ultra peureux...




Petit passage rapide à Punta del este, l'enfer du tourisme de masse ou des milliers d'Argentins viennent bronzer dans une odeur d' essence et de fruits de mer sur des plages bordées de buildings.
(je me fais piquer par une méduse au passage).

Vite! nous fuyons retrouver un coin plus sauvage; la région de Rocha nous offre un autre visage de l'Uruguay.
Nous sommes tous les 4 au camping écologique de la Pedrera, on a beau être étiquetés comme des poulets nous profitons à fond de ce petit paradis planté à 2mn de la plage.



Nous nous perdons fréquemment dans les dunes sous un ciel plus qu'étoilé et on explose le budget et le maillot de bain à coup de restos...( c'est un peu notre break vacance à nous aussi! )
Les journées sont rythmées par le maté, la plage, des parties de trou-du-cou endiablées, Said et son cerf-volant....
hop,hop, on continue, plus à l'est, nous sommes le 17 janvier et Selva a loué une maison à Punta del Diablo.
"Wooouuawww" est le mot qui nous vient en découvrant le décor: c'est une petit baraque en bois, sans prétention, comme on les aime, littéralement posée sur une plage d'énormes rochers plats...la mer est à a peu près...4 mètres...
Le village est sympa, colorés de surfeurs-hippies et de petites échoppes, on aime se prendre nos baffes quotidiennes dans la mer déchaînée (on comprend pourquoi ca s'appelle Punta del Diablo!)



Ne rien faire ca passe vite, nous faisons quand même un petit tour (trop) vite fait à Cabo Polonio, endroit isolé dans les dunes, pas de voitures, pas d'électricité...un petit goût de Bagdad café...ça donne envie de se poser la...une autre fois...


Et puis voila, il est temps de nous séparer, Saïd et Ana rentre à Montevideo et nous remontons vers Chuy, la frontière Brésilienne.
On the road again...

L'Uruguay et puis c'est tout! from Tim & Cecishu on Vimeo.



Professeur Saïd from Tim & Cecishu on Vimeo.